samedi 12 octobre 2013

Cinégraphies


Claude Sautet disait lorsqu'on est coincé dans le scénario d'un film, qu'on ne sait plus comment avancer, il y a deux possibilités : une averse ou une claque. Il n'est d'ailleurs pas inintéressant de revoir ses films à la lueur de ce malicieux éclairage. Pour Hitchcock, ni claque, ni averse - quoique - mais plutôt des billets, des papiers, des brouillons, des télégrammes, des lettres (anonymes ou pas), des signes, des SOS, des panneaux, des journaux, des codes ou des messages. Un message griffonné sur un bloc-notes et le film retrouve son héroïne, une lettre anonyme à un voisin d'en face et c'est un tueur qui se fait un jour quand ce n'est pas un registre d'hôtel qui révèle un imposteur. Grâce à Florizel du divan fumoir bohémien et au site Hitchcockmania créé par un admirateur du réalisateur britannique, ni les gros plans légendaires, ni les messages subliminaux ne peuvent plus nous échapper. Monde illusoire et mouvant que celui d'Hitchcock aussi vertigineux que le chignon de Kim Novak, où les bons deviennent des truands à moins que ce ne soit le contraire et où les rêves ont la noirceur des tableaux de Salvador Dali.

Cinegraphy 

Claude Sautet used to say when you're stucked in a scenario you have two options : a rainfall or a slap in the face. It's rather interesting to watch his movies again using this tip. When it comes to Hitchcock, no rainfall nor slap - although - but some notes, papers, drafts, telegrams, letters (anonymous or not), signs, SOS, panels, newspapers, codes, or messages. A message scribbled on a notepad and the movie returns to its heroine, an  anonymous letter sent to a neighbor across the street and you end up with a killer. Thanks to Florizel  from the divan fumoir bohémien and the website Hitchcockmania created by a huge fan of the british Filmmaker, the legendary close-ups and other subliminal messages won't be missed anymore. Illusory and moving world quite as vertginous as Kim Novak's bun, where the good become evil - unless it is the other way around - and where dreams are as dark as Salvador Dali's paintings.